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    Qui trouve au bord du dénuement
    sur les remparts de sa faim
    une larme discrète
    l’amère saveur du chaos
    qui du fond de sa solitude
    tire un visage attentif
    une fontaine coutumière
    et parle sans souci de ses propres embûches
    celui-là sait que Dieu s’installe dans le corps
    pour une éternité première
    et rien ne peut plus le distraire
    de cette voix qui s’est tue
    au centre de l’épi.

     

     

    J.Sénac

     

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    « Sur le sableLa fille noyée »

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