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Les corneilles prétendent qu'une seule corneille pourrait détruire le ciel.
Cela est hors de doute, mais ne prouve rien contre le ciel, car le ciel signifie
précisément : impossibilité des corneilles.
F.Kafka
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ça va pas mal la terre le ciel tout ça, ça va pas mal
le ciel surtout
je me suis un peu égratigné le genou, sur un caillou. je faisais joujou et poum
sinon ça va, ça va pas mal - ça va disons...
pas trop mal
le ciel surtout
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Que l'homme disparaisse, ce n'est pas rien, mais ce n'est qu'un désastre à notre mesure;
la pensée peut supporter cela. Que l'idée de vérité et toutes les valeurs possibles, la possi-
-bilité même des valeurs, cessent d'avoir cours et soient emportées comme en passant,
par un mouvement léger, il semble, qu'on puisse s'en accommoder et même s'en réjouir :
la pensée est aussi ce mouvement léger qui s'arrache à l'origine.
M.Blanchot
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ramasse la pelle et le rateau, rapatrie-moi
de ce non-originel no-man's land
qui n'a pas de nom, qui a le nom qu'on donne
aux choses qui n'en sont pas
et on sera quittes
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Où se tient un enfant, qui nous le montrera ?
Qui le place en son lieu dans la constellation,
et met entre ses mains la mesure de la distance ?
Qui confectionne de pain gris, qui devient dur, la mort d'enfant,
- ou dans sa bouche ronde la lui laisse comme le trognon d'une belle pomme ?...
Les meurtriers, on peut aisément les comprendre. Mais cela :
avoir en soi la mort, la mort en sa totalité, et dès avant la vie encore
si doucement la contenir et ne pas en être mauvais ! ...
Oh ! C'est inexprimable !
R.M.Rilke
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un point cependant : la caresse ou le couteau ( avec ou sans le gant )
qui nous affranchirait de nous-mêmes
est à double tranchant
( avec ou sans le gant )
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Toi, toujours autrement, sur toutes les balances
oscillantes de l'équilibre,
offrant ton fruit d'indifférence
ouvertement sous les épaules.
R.M.Rilke
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qui s'allume, qui s'éteint
tandis que je monte la garde
veillant sur ce qui va, sur ce qui vient
l'immobile tout tremblant entre deux
j'ai pas d'raison
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