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Par Camille Couturier le 19 Décembre 2015 à 12:30
la clé. où est la clé ?
dans mon sac dit le fils
dans mon sac dit la femme
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Par Camille Couturier le 17 Décembre 2015 à 11:26
Non, je n'ai pas travaillé. J'aime sortir, marcher,
et ces temps, je ne peux sortir. La peinture vit d'
espace, et l'hiver je manque d'espace.
Bram Van Velde
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Par Camille Couturier le 15 Décembre 2015 à 12:53
la sincérité suppose le sentiment d'une vérité intérieure,
château de cartes par grand vent, carte des vents agrafée
sur la peau d'un ciel meuble
et j'ai pas les oiseaux
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Par Camille Couturier le 13 Décembre 2015 à 10:49
l'humilité de n'être que soi, le jus extrait de la pomme broyée...
volcan éteint sommeil troublé, un tout petit vertige
- un vertige
qui pleure debout
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Par Camille Couturier le 11 Décembre 2015 à 09:48
Je vous le dis : il faut encore porter du chaos
en soi pour pouvoir donner naissance à une
étoile dansante. Je vous le dis : vous portez
encore du chaos en vous.
F.Nietzsche
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Par Camille Couturier le 9 Décembre 2015 à 12:32
Un simple rayon de lumière suffit à rayer le miroir. Le surgissement inopiné de la
réalité la plus triviale abolit instantanément le néant et en annule l'hypothèse sur
le champ, le champ le domaine par excellence du réel magnifie nos hivers de son
étendue nue.
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Par Camille Couturier le 7 Décembre 2015 à 12:19
L'innocence heureuse. Quelque chose aussi d'infiniment
précieux. Mais c'est un bonheur précaire, fragile, un
bonheur de hasard. Fleurs de pommier. Le bonheur
n'est pas lié à l'innocence.
Etre innocent, c'est supporter le poids de l'univers entier.
C'est jeter le contrepoids.
S.Weil
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Par Camille Couturier le 5 Décembre 2015 à 12:31
elle nage parmi nous, géante aux yeux de brise...
lorsqu'elle passe près de moi, me frôlant d'un
haussement d'épaules, je me sens si fragile, si
fragile bien qu'obscurément intouchable
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Par Camille Couturier le 3 Décembre 2015 à 13:22
Et à moi qui aime ce qui vit, il me semble que les papillons
ou les bulles de savon et les êtres humains qui leur ressemblent
sont ceux qui en savent le plus du bonheur.
Voir voleter ces âmes légères un peu folles, fragiles et mobiles -
Voilà qui donne à Zarathoustra envie de larmes et de chansons.
Nietzsche
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Par Camille Couturier le 1 Décembre 2015 à 07:00
et tout à coup le monde s'emplit de papillons.
et c'est le monde qui parut alors éphémère au regard de l'irrésistible
et fragile jaillissement, errance jubilatoire d'un mouvement de pure
éternité suspendue par quelques maladroits battements d'ailes
au-dessus du trop raisonnable néant
on appelle ça la grâce parfois, mais cela vient sans qu'on l'appelle
jamais, sans qu'on y croie vraiment, naïve victime du miracle...
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