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Par Camille Couturier le 31 Mai 2015 à 15:25
je me suis mise à la fenêtre, le grand vide m'a prise dans ses bras
il pleuvait - il pleut toujours en ces moments-là, c'est ainsi qu'on
reconnait qu'il ne s'agit pas d'un rêve
je marche sur l'étendue vide,
ne me demande pas comment je ne tombe pas
je ne tombe pas, d'être vide moi-même
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Par Camille Couturier le 29 Mai 2015 à 12:36
La peinture résulte de la réception de l'encre; l'encre de la réception du pinceau;
le pinceau de la réception de la main; la main de la réception de l'esprit : tout
comme dans le processus qui fait que le Ciel engendre ce que la Terre ensuite
accomplit, ainsi tout est fruit d'une réception.
Shitao
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Par Camille Couturier le 21 Mai 2015 à 11:21
ici passe là-bas, là-bas s'écoule ici. il y a pourtant
autre chose, autre chose toujours, qui dépasse le lieu,
l'outre-lieu et leur coïncidence en tout esprit.
une utopie sans nom, qui ne ressemble à rien
mais à laquelle je ressemblerais enfin
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Par Camille Couturier le 19 Mai 2015 à 12:16
Quant à l'immensité du Paysage : avec ses terres étendues
sur mille lieues, ses nuages qui s'enroulent sur dix mille lieues,
ses successions de cimes, ses alignements de falaises, même un
Immortel qui, dans son vol, n'en voudrait prendre qu'un aperçu
superficiel, n'en pourrait faire le tour.
Shitao
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Par Camille Couturier le 17 Mai 2015 à 15:24
tant que tu peux marcher, marche.
les pieds vont au-dessus des genoux
et s'usent un jour, ayant délivré mille paysages...
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Par Camille Couturier le 15 Mai 2015 à 08:03
Ils portent la route, ils transportent le paysage,
les sombres champs de pomme de terre,
et tout ce qu'ils savent, c'est le poids de tout,
le fardeau des horizons.
J.Pilinzsky
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