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Le corps semble une fleur de vide : nul lieu où le chercher,
Aux six fenêtres vent et lune embrassent pureté et vacuité.
Dans le néant on dirait l'être : à nouveau il n'est pas réel,
Quatre murs éclatants : un instant pour demeure empruntés.
Hyegun
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une haie de lumière, toujours au cordeau de la désolation...
j'aurais voulu mais je ne sais pas, m'asseoir sur ce rocher,
ce banc de pierre d'où semblent s'envoler le vent
et les regards volés...
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je le perçois, de ma troisième oreille je le perçois
ce n'est pas tout à fait le silence : quelque chose au fond du silence
comme un coup de marteau sans masse
cela semble produire la nuit, ou alors en provenir
- le cœur absent de la nuit-même...
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Entre les quatre murs, à l'origine rien,
On ne sait où placer la porte.
Ce petit ermitage, vide, vide, et calme,
Clarté de la lune et vent pur balaient les nuages blancs.
Hyegun
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Plus profond plus profond la nuit et le silence
la nuit qui se tait le silence qui s'éteint
Aller aller plus loin Descendre encore descendre
On n'entend plus les pas des passagers du jour
Mais au fond de la nuit la nuit n'est plus la nuit
et l'écho du silence résonne dans le silence
C.Roy
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Cheveux de neige, visage de vent printanier,
Libre promenade parmi villes et montagnes.
Sans fin, l'audible et le visible,
Partout, rien que vacuité, vacuité.
Chiom
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Secouez la poussière qui vous couvre
et partez :
car ici, même le vin fou de la vie
a coulé dans la cendre,
et tout autre chemin aboutit au conte,
au mythe très grand et très ancien.
L.Blaga
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je me suis assise ici, encore
j'emporte partout la fenêtre,
partout où je vais, partout je reste assise à la fenêtre
j'y laisse filtrer le jour
et le jour filtre encore
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quelques unes des œuvres exposées à Gacé pour Silence tierce
grange
jour férié
un bosquet
solitude
la montagne vide
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Je ne suis pas toujours le même dans mes paroles et dans mes écrits
je change, mais je ne change guère.
La couleur des fleurs n'est pas la même au soleil
que lorsqu' un nuage passe
ou que la nuit descend
et que les fleurs sont couleur d'ombre.
Mais qui regarde bien voit bien que ce sont les mêmes fleurs.
Aussi, lorsque j'ai l'air d'être d'accord avec moi-même,
que l'on m'observe bien :
si j'étais tourné vers la droite,
je me suis tourné maintenant vers la gauche,
mais je suis toujours moi, debout sur les mêmes pieds -
le même toujours, grâces au ciel et à la terre,
à mes yeux et à mes oreilles attentifs
et à ma claire simplicité d'âme...
F.Pessoa
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